dimanche 22 mai 2011

Bravo Marc!

Félicitations à Marc Delpoux qui conduit son équipe de Bordeaux-Bégles en TOP14 , grâce à sa victoire sur Albi.

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PASSIONS RUGBY

Bonjour, vous avez le plaisir de vous asseoir dans les tribunes de mon blog PASSIONS RUGBY ... J'ai crée celui ci pour réagir et commenter l'actualité du sport,surtout du rugby,vous faire part des à côtés sympas,et de bons "plans".Un premier bon plan,serait de faire un clic gauche sur une des vidéos vous permettant de vous balader en ces lieux en écoutant le magnifique hymne écossais. PASSIONS RUGBY c'est aussi la mise en valeur de mon récit de vie qui a été publié début 2009. Si vous souhaitez suivre l'évolution de ce blog et vivre de façon originale et corrosive l'actualité de votre sport préféré,ajoutez cette page dans vos favoris!





BONNE ANNEE 2014!


Je viens de faire rééditer une ultime fois l'ouvrage.Vous pouvez vous le procurer via le blog, ou en librairie.

Pour me joindre: 0467755221 ou jerome.tronc@orange.fr Jérôme TRONC















Histoires de rugby

J' ai toujours aimé relire les histoires de notre monde ovale qu' elles soient françaises ou de Tamanrasset à Christchurch en passant par Dublin ou Mendoza. Juste pour commencer,je vais vous en conter une que je connais bien : En 1982 Fouroux se retrouve sur le siège (fort éjectable) d' entraineur de l' Edf a cause de 3 matchs perdus et donc demande à Imbernon de reprendre du service. Celui-ci blessé refuse puis cède au nom de la patrie en danger, du coq à la sauce irlandaise à venir, bref un truc qui transforme les vieux briscards en midinettes. Le catalan monte et rencontre JL Joinel et écluse un canon. Joinel : Profites en!! Imbernon : Pourquoi? J. : Tu sais tout a changé, maintenant c' est diététique I. : Qui c' est celui-là? J : Carottes, haricots verts Bouillis et fruits secs I : Bah c'est pas mauvais!! J : Oui, mais plus de fromage ni de vin rouge I : QUOIIIIII plus de calandos et de jaja J : Ouais I : Pas question que je reste je repars à Perpignan! Fulminant Imbernon remonte à la fédé, reprend son sac et repart, il est rattrapé par Fouroux. Le lendemain au déjeuner au chateau de la voisine il y avait une table réservée avec un calandos et un litre de vin qui se doubla puis se tripla jusqu'à la fin du repas pris avec tous les anciens de l'équipe. L' Irlande fut vaincue (la diététique aussi pour le coup) Et celle là: L'abbé Pistre jouait au Castres Olympique. Quand il disait la messe, sous sa soutane il avait le maillot bleu et blanc du CO. Un jour aprés un match houleux contre un voisin du Tarn où il avait largement participé,il fut questionné par une paroissienne qui lui demanda: Monsieur l'abbé, pensez vous que ce soit trés chretien de donner autant de coups aux adversaires ? Il eut cette réponse,désormais célebre: Ma soeur, le bon dieu a dit: Il vaut mieux donner que de recevoir, j'applique son commandement!!!!

Différents commentaires écris depuis la parution du livre!

-Pour ma part, je vais bientôt attaquer la troisième partie, celle consacrée au Racing.
De plus, malgré les passages difficiles du livre, concernant l'incarcération, et les conditions de détention, je le trouve agréable à lire.
Sincèrement, pour moi qui ne suit pas un grand lecteur habituellement (exception faite de la presse sportive, et de certaines BD)... ce livre me plait, je l'avoue !!!

-Une grande partie des causes de la relégation et de la situation actuelle du club est clairement exposée.

-J'espére que ce livre sera diffusé le plus largement possible.
J'attends, aussi, avec impatience la réaction des dirigeants et leurs précisions sur certains points qui pourraient conduire la DNACG à vérifier certaines pratiques.

-J'ai fini le livre qui confirme ce qui se disait dans Narbonne...Quel système pourri!J'ai été touché par tout ce que cet homme a vécu et je trouve courageux de l'exprimer publiquement. Quand je pense que l'ex président Ysern a regretté dans le journal de ne pas avoir été reçu en mairie lors de son départ, les bras m'en tombent! Il ne manque pas d'air! Et la manière dont Christian Labit a été dégommé...Une pensée aussi pour Beltran et Delpoux qui ont ainsi pu aller montrer leur talent ailleurs!Quelle honte!
Ce livre remet les pendules à l'heure et on comprend mieux comment un si grand club a pu tomber en D2 . Il ne peut maintenant que se reconstruire à condition que des leçons soient tirées. Est ce le cas?
Bibi

-J'ai lu une grosse partie de la partie RCNM. Que du plaisir. J'encourage les supporters du club, Pro ou anti, dans le maquis ou pas, à en faire l'acquisition, non pas pour faire plaisir à Tronc, mais pour apprendre certaines choses, et avoir de nombreuses précisions, et enfin comprendre pourquoi notre club est descendu et pourquoi il ne remontera pas. Vraiment très intéressant a lire.......... si je croise un jour Tronc je le féliciterai et pour l'écriture et pour avoir eu le courage de parler............
J'ai fini le livre !!!

-Ce que j'ai lu dans la partie consacrée au club me conforte dans l'idée, que si le club avait été géré différemment, ces 2 dernières années, nous serions sans doute, toujours en TOP 14, aujourd'hui, mais bon, c'est parler pour ne rien dire aujourd'hui...
Je vais m'arrêter là, parce que j'ai peur que si je continue, mes mots ne dépassent ma pensée, plus particulièrement, à l'égard de celui qui n'a rien vu venir, et qui a affirmé un jour, lors d'une interview sur SUD RADIO, qu'il n'y avait pas de crise au RCNM, on sait ce qu'il est advenu depuis...

-Pour en revenir au livre, je trouve que Jérôme Tronc a eu beaucoup de courage de l'écrire (et je ne parle pas que du chapitre qui traite du Racing)... et si je devais le conseiller à quelqu'un, je le ferais volontiers !!!

-Je souhaite une chose: que ce livre connaisse un grand succès qui forcera les personnes mise en cause à se "défendre", dans un premier temps en donnant leur version des faits, et ensuite de rendre éventuellement des comptes devant les organismes compétents.

-Je viens de terminer la partie "Racing", et je la conseille à tous ceux qui croient encore en l'équipe dirigeante...................
J. Tronc aurait pu être Procureur de la République, où officier de Police Judiciaire de Gendarmerie, tellement son enquête est précise, compréhensible................ Je prend pour argent comptant ses déclaration............ et que ceux qui se sentent floués le disent haut et fort........ A charge pour eux bien sur de prouver le contraire.
Je demande à J. Tronc de m'excuser d'avoir commencé son livre par la partie Racing. Demain, je reprendrai l'ordre normal des choses........
Encore bravo, moi qui suis un très mauvais lecteur, j'ai avalé dans la journée la partie sportive de son ouvrage, avec un grand plaisir, et bien sur beaucoup d'intérêt..


-Je viens de dévorer la grosse partie (2/3?) consacrée à son passage au RCNM.
Je vous le conseille!
Vous aurez la confirmation de pas mal de choses que disent certains "crétins" depuis pas mal de temps.
Vous apprendrez, aussi, quelques montages financiers "spécial DNACG".
Vous aurez un résumé de "l'audit" demandé par ADP.
Une radiographie...peut être même une IRM du RCNM.
Et, surtout, vous découvrirez la trajectoire d'un homme que, personnellement, j'estime et je respecte malgré ses erreurs...ou, peut être, aussi pour ses erreurs.
Seul petit bémol, j'aurais aimé avoir plus de chiffres...mais cela aurait, sans doute, été rébarbatif pour le plus grand nombre.


J'ai vécu du 1 juin 1999 au 31 mars 2005 une étape marquante de ma vie au sein du RCNM.

Un des nombreux ''vrais'' amoureux de ce club m'ayant fait passer votre livre, je l'ai lu avec attention concernant votre vécu et ressenti de votre passage au RCNM.

Au delà des surprises et des confirmations sur des personnes ou des actes que j'ai pu cotoyer, j'ai la certitude renforcé d'avoir eu le privilége d'arriver au club avec Alain De Pouzilhac et Pierre Berbizier (et d'en partir,alors que d'autres personnes étaient en ''responsabilités'').

Je terminerais par un souhait vous concernant (et c'est peut-être l'objectif de votre livre), souhait qui est aussi un constat:

Tomber, se relever, tomber, se relever, tomber, se révéler!!!

Philippe COLOMB

PS: j'avais un bon ami avec qui je passais des vacances enfants à St CHINIAN, Thierry PALOS.

PS: mon présent professionnel à Narbonne sur le site du narbonne volley, uvbn, une video et quelques articles récents dans les rubriques multimédia et presse



Jérôme,

Merci.

J'ai tout bien reçu, j'ai dévoré à pleines dents ton livre que je viens juste de terminer, j'ai commencé par le début et je me dois de m'excuser car ayant un temps relaté "avec insistance" tes soucis judiciaires (je pense que tu dois en avoir gardé mémoire, mes sons de cloches arrivant du côté des Puys j'étais un peu "dés-informé"), te mettant, à tort, dans le même sac que l'équipe dirigeante au coeur de laquelle seulement René Bès trouvait grâce à mes yeux car connaissant personnellement le bonhomme j'avais pu juger (si le droit m'en était donné, qui suis-je pour) de son honnêteté et volonté de n'oeuvrer que pour le bien de notre Racing (confirmes tu?).

Si tu peux m'excuser pour mon comportement passé...

Je vais posément te faire un commentaire sur ton livre, laisse moi le temps de le "rédiger" mais sache que j'ai été à la fois touché, ému, malheureux, amusé, consterné, énervé, subjugué, interloqué etc...etc... par sa lecture à la plume habile et très intelligente, mesurée, je suis passé par tout les états que l'on puisse imaginer sauf la joie.

Encore merci pour cet ouvrage qui je l'espère saura faire comprendre aux gens qui tu es, un homme honnête, travailleur qui n'a eu que la faiblesse à un moment de croire qu'il pourrait arriver à s'en sortir seul, sans vouloir "déranger" ni "inquiéter" les autres, état d'esprit, de faits que malheureusement je connais trop bien et qui à travers ton récit me l'a balancé tel un direct en pleine gueule, conscient je l'étais et vais essayer de mieux "communiquer" maintenant avant que ce ne soit trop tard, mais sans commune mesure si je puis dire avec ton (sur)vécu...

Très amicalement si tu l'acceptes,

Fabien

LA CHRONIQUE de Jean-Claude Julès

Lieu : Narbonne 11100 Narbonne

Lundi 29 septembre 2008
Parmi les livres qui viennent d’apparaître sur le marché, à Narbonne et ailleurs, il y a celui de Jérôme Tronc, au titre surprenant « Du CAC 40 au Top 14 en passant par la case prison ».

Si l’ouvrage à un intérêt spécifique pour les Narbonnais, c’est parce que Jérôme Tronc a été directeur du Racing pendant un an et demi, de juillet 2005 à janvier 2007, et qu’il a un parcours personnel peu banal, tant avant son arrivée au club que par la période courte où il aura occupé ses fonctions, avant d’être congédié en pleine saison, et plus encore, à un moment ou le RCNM préparait un centenaire qui devait être glorieux, mais qui a tourné à la Bérésina.

En effet le Racing est descendu du Top 14, quittant l’élite du rugby français pour la première fois de son siècle d’existence, mais en plus, la défaite fatidique a eu lieu à Narbonne contre Brive, le jour même de la célébration grandiose du centenaire. Le pire des scénarios imaginables !

Pour Jérôme Tronc, le livre est un moyen de raconter son parcours professionnel, avec notamment, les déboires qu’il a connus comme trader, avec des placements en bourse qui ont, eux aussi, tourné à la catastrophe et lui ont valu des démêlées avec la justice et 4 mois de prison préventive, en attendant d’être jugé.

Mais dans cette chronique, je me concentrerai sur la partie narbonnaise de l’ouvrage, en précisant quand même au préalable que lorsque Jérôme Tronc a été embauché au RCNM, le président Ysern était parfaitement au courant de sa situation. Les choses étaient claires, au moins entre les deux hommes.

D’où la surprise des observateurs narbonnais en apprenant l’éviction du directeur en janvier 2007, avant même que le jugement le concernant n’ait été prononcé. Ce qui laisse penser que son licenciement a été dû à d’autres raisons. Peut-être, et on peut le supposer à la lecture du livre, parce que Jérôme Tronc n’est pas entré docilement dans le moule où on voulait le couler.

En tout cas, le témoignage de l’ancien directeur est fort enrichissant pour qui s’intéresse au club comme élément important de la vie narbonnaise, avec un regard objectif, donc forcément critique.

Pour ma part, j’ai été surpris, sans être surpris. Je m’explique.

Par mes activités de responsabilité d’une radio narbonnaise depuis près de 3 décennies, j’ai ressenti mainte fois combien ce club pâtissait d’une gestion approximative, et aussi à quel point il servait de jouet, certains diraient de hochet, à quelques Narbonnais influents, de la sphère politique comme économique, et constituait leur chasse gardée. Jalousement gardée.

Ce qui peut expliquer pourquoi, dans la période de professionnalisation, diverses tentatives pour lui apporter un sang nouveau ont piteusement échoué.

Ainsi, les révélations de quelqu’un qui a vécu à l’intérieur, mais en apportant un regard et une analyse extérieurs, ne font que confirmer cette impression de manque de professionnalisme dans les relations humaines comme dans la gestion générale, l’improvisation remplaçant souvent la prévoyance et la rigueur. Avec la dérive inévitable qui a suivi.

Mais d’un autre côté, même lorsqu’on pressentait tout cela, on voulait croire, ou espérer, que ce n’était pas la réalité.

Car on n’arrivait pas à imaginer qu’un grand club comme le Racing n’ait pas le leadership qui lui fallait, ne soit pas doté d’un état-major digne de ce nom avec un commandant en chef disposant à la fois des compétences, et de l’autorité et des visions stratégiques nécessaires à l’épanouissement de l’entreprise et de l’équipe professionnelle.

Hélas, les craintes étaient fondées ; au RCNM, on voulait jouer dans la cour des grands, mais on voyait petit, on pensait petit, parfois mesquin.

A lire pour ceux qui sont curieux de mieux comprendre, « Du Cac 40 au Top 14 en passant par la case prison » de Jérôme Tronc, ancien directeur du RCNM.

Un dernier mot : je me garderai bien d’émettre un jugement quant à ses démêlées judiciaires, mais je suis quand obligé de le dire, parce que c’est vrai : en 27 ans de responsabilité de Radio Narbonne Méditerranée, j’ai côtoyé un bon nombre de directeurs au Racing. Jérôme Tronc a été un des rares avec lesquels les choses ont toujours été franches et claire



En Privé en ce début 2013

-Quel est le principal trait de ton caractère?

*Ma capacité à rebondir.



-Et celui dont tu es le moins fier?

* La procrastination.

-La chanson que vous chantez sous la douche?

*"Le sud" de Nino Ferrer. -Ton truc contre le stress ? *Le vin rouge, un bon bordeaux notamment. -Ton geste écolo? *Klaxonner aux connards qui jettent emballages et mégots de cigarettes par la fenêtre de leur véhicule.



-Ce que tu as réussi le mieux dans ta vie? *Ma famille! -Ce que tu as réussi le mieux dans ta vie sportive? *Arriver en seconde série de tennis à 44 ans...

-Votre héros dans la vie? *Philip Kotler -Ton moteur? *La nécessité. Que possèdes-tu de plus important? *La vie







-Les trois basiques de ton dressing? *Chemise Façonnable, jeans de la même marque et polo Fred Perry. -Pour toi, l'élégance c'est? *L'absence de vulgarité. -Pour toi, la vulgarité c'est? *L'absence d'élégance.



-Qu'est ce que la crise a changé chez toi? *Rien, je ne me suis toujours pas relevé de celle que j'ai vécue en 2004! -Le casting d'un dîner idéal chez toi? *Mes meilleurs potes et Richie Mc Caw, pour leur montrer que je maitrise la langue de Shakespeare et que je comprends les applications des nouvelles règles dans les rucks



-Le cadeau que tu offres souvent? *Un Sauternes de 2001, en espérant le boire avec mon hôte.







-Pour toi, le comble du luxe c'est? *De ne plus être salarié







-Le talent que vous aimeriez avoir? *Passer un drop des 50 mètres avec tramontane de face.



-Ton film culte? *Gladiator, mais aussi le moins connu: « Une grande année » (A Good Year) qui est un film britannique de Ridley Scott sorti en 2006. Il est basé sur le roman Un Bon Cru de l'écrivain anglais Peter Mayle. -Un lieu? *La péniche Djébelle amarrée en plein centre de Bayonne sur l'Adour. -Une retraite heureuse? *Certainement à Saint-Martin de Ré.



-Ta devise? *"Faut pas se réjouir d'avance, après c'est toujours mal!



-Ta boisson favorite? *Le vin. Avec une préférence pour les bordeaux sans qu'elle soit définitive. Le réchauffement climatique m'amènera peut-être à chérir les crus de Calais.



-Si vous aviez deux millions d’euros disponibles ? *J’achèterai « Le Clos du Léthé » à Uzès



-Vous vous êtes tant aimé avec? *Gilbert Y. Mais que trois/quatre mois.



-Votre couleur préférée? *Le bleu celui des yeux de celle que j'aime et de ceux de mes enfants. Mais aussi celui de l'océan. -Un compagnon? *Rodic, mon Golden Retriever, déjà présent un 15 juin 2004 à m'attendre. Et que vois dans le jardin au moment où j'écris ces lignes!



-Une rencontre? *Marco Bortolami



-Votre mot favori? *Celui de Pierre Jacques Etienne Cambronne. -Un dernier coup de colére? * Pour un gros con de chasseur imbibé qui a considéré qu'il pouvait utiliser son arme à proximité du joggeur que j'étais...m'expliquant (avec son phrasé à lui, que je devais tenir mes chiens en laisse).Il avait vraiment bu le gars! Pitoyable qu’il était…L'histoire ne dit pas comment il a pu ouvrir sa fourgonnette avec les portières collées à la Super glue... - Que détestes-tu par dessus tout? *Les vieux et certaines femmes en voiture. Et les conducteurs de Peugeot Expert. -Comment te séduire? *Comme les filles en me faisant rire. Ou en m'offrant une bonne bouteille.



Questionnaire réalisé par Philippe Doutreville



Manu

Manu
Un lecteur colombien

Franck TOURNAIRE

Franck TOURNAIRE
Un des premiers lecteurs

SOUVENIRS

Ceci est mon premier édito ce jeudi 27 Décembre 2007. Chaque fois que l'actualité sportive et rugbystique méritera réaction à mon sens,je me permettrai de noircir cette rubrique! Je ne pouvais pas lancer mon blog sans commencer par aborder la triste déchéance de mon club, le Racing Club de Narbonne,qui évolue aujourd'hui dans les bas fonds de la PROD2 française.
J'aime à venir jouer au squash à Narbonne avec un de mes amis ,partenaire important du Racing(même si je continue à vivre sur Montpellier),car j'aime à l'entendre me dire ,c'est à cause de ton départ que le club est si mal...9éme du TOP 14 à ce moment là ,12 éme de PROD2 ,10 mois plus tard,de plus l'année du centenaire de cet admirable club, que j'aime tant. Je ne crois pas un mot de ce que me dit mon ami,d'autant plus que le président Ysern,lors d'une de ses lénifiantes conférences de presse,a affirmé au rédacteur en chef de L'Indépendant qu'il avait enfin trouvé un grand directeur pour le Racing,en parlant de mon sucesseur.Là je dis bravo,car le président s'est beaucoup trompé sur les hommes!Celui ci,l'actuel directeur, devra se méfier,car l'homme a le compliment rare et mauvais,et la pratique du changement sournoise.Ne jamais partir en vacances est la devise du directeur qui souhaite durer au Racing....

Un bon directeur,mais malgré cela ,une situation sportive de grande misére,et une image écornée. Où est passé le flambant jeu à la Narbonnaise qui il y a encore deux saisons en faisait une des attractions du rugby français,le club au petit budget qui sous la houlette de deux esthétes du jeu Marc Delpoux,et Jef Beltran,battait le Stade Français,Biarritz,l'ASM et le voisin Usapiste.

Je vais me livrer à quelques tentatives d'explications dans les lignes à venir,en faisant preuve d'objectivité,avec le bénéfice d'un certain recul ,et surtout sans concession pour les hommes en place, pour ceux qui ne sont plus là,et ceux que j'apprécie...Je n'oublie pas avoir été salarié du club,et avoir été partie prenante de certaines décisions et évolutions du club. Même si le club souffre de plusieurs maux ,je n'aborderai dans ces colonnes que les aspects sportifs de sa chute(mon livre ira plus loin dans les explications et les analyses sur d'autres terrains...).

La crise sportive actuelle trouve sa genése,à mon sens,dans deux événements qui ont eu lieu durant le deuxiéme trimestre 2006.Les départs des coaches et le rendez vous manqué avec Henry Broncan. Le président a décidé de se séparer de Marc Delpoux pour ne pas répondre à la demande de celui ci de devenir le n°1 du sportif,pour diverses raisons(j'ai un bouquin à vendre!).Il avait décidé aussi,qu'il ne garderait pas Jef Beltran.
Son idée était de faire signer Henry Broncan.Cela failli se faire...oui au départ de Gruissan,après un rendez vous qui l'avait convaincu de venir à Narbonne,non à son arrivée à Auch,"si je ne viens pas à Narbonne,c'est pour finir ma carriére à Auch....".Le président travailla sur plusieurs pistes,pour finalement se ranger au choix du trio Chadebech,manager sportif,Sonnes et Arnau,conforté en celà par la commission sportive ,et François Sangalli en particulier. Dans ces lignes,transparaissent deux des problémes majeurs du Racing sous l'ére Ysern:
-l'omnipotence du président sur le recrutement,"son dada"comme il le dit,heureusement contrebalancée par les trouvailles (Tomiki,Haare)des coaches,mais pas par le travail d'une commission sportive jouant le rôle qu'elle devrait jouer!
-l'absence d'une vraie cellule de recrutement,avec des sherpas se baladant sur les terrains de PROD2 ,de Fédérale(j'entends encore les rires sarcastiques de certains quand j'avais évoqué cette idée),avec un homme comme Anton Hill prospectant outre océan,avec des connexions et des accords avec des clubs formateurs.Mais non rien de tout cela à Narbonne,c'est le président et son vice président(pourtant lui connaissant le rugby,mais aussi surchargé de travail)et Bernard Jauffret,qui a mon avis n'est plus l'homme de la situation.Oui Bernard ,fallait pas me dire par exemple que Benjamin SA ,ne pourrait jamais évoluer en TOP14...Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres,comme celui ou j'avais suggéré d'envoyer quelqu'un du club en Auvergne pour superviser de jeunes espoirs au moment du championnat du monde des 19 ans.On n'y avait pas pensé..mais vu le travail fait là bas,on n'aurait mieux fait de ne pas y aller!Comme on ferait mieux au club,de faire moins confiance à notre agent,spécialisé dans le sud Af,qui nous a fourgué "du blessé et du pas bon".

Voilà donc le club en Juin 2006 ,devant subir le départ de Marco Bortolami,mais enregistrant quelques recrues prometteuses,Eksteen,Uys,LBR,Michaux,et Palefau(j'évoquerai ailleurs,des manquements et des ratés administratifs et médicaux insupportables).Plutôt une belle équipe sur le papier!

Le vrai probléme est ailleurs avec l'arrivée de deux coaches inexpérimentés,à ce niveau,et le maintien d'un préparateur physique,chouchou du président ,qui avait quand même réussi à faire exploser en vol le trio Delpoux/Beltran/Cazaute,sans pour autant donner des gages de compétence sur la préparation physique de nos joueurs et pourtant toujours prompt à aller vendre ses compétences ailleurs.

Pire,le président file les "clés du camion" à Pierre Chadebech,qui a tous pouvoirs sur le sportif,ce qui avait été refusé à Marc ,toutefois logiquement proposé à Broncan,eu égard à son vécu et ses résultats. Et là on va naviguer entre se servir de l'héritage de ses prédecesseurs,et tout chambouler.On oublie le travail sur la défense de Jef,les combinaisons en touche de Marc,on ne jure plus que par la préparation psychologique(c'est vrai qu'elle est mignonne la psy...),et cette nouvelle stratégie défensive qui verra son apogée à Castres(!!).Et pire de tout,on se plante complétement sur l'affect,sur l'humain.Je reviendrai très longuement sur l'épisode coaches/Labit-Tournaire,mais il est significatif de l'échec de ces 3 hommes à qui le club a beaucoup donné du point de vue financier et matériel.J'ai vu en quelques mois une hausse non négligeable du budget sur le sportif,avec en face des errements continuels sur les méthodes,j'ai vu mon implication sur l'administratif/sportif et celui des gens avec qui je travaillais se réduire(à tort) comme peau de chagrin,et j'ai surtout vu le bateau couler,bien avant de croiser ce funeste iceberg.
Peut être que le rendez vous manqué Ysern-Broncan est la cause de la situation sportive actuelle du club?

Mon Tour de France des clubs

J'ai durant mes deux saisons à la tête du Racing Club de Narbonne eu le plaisir de fréquenter tous les terrains du TOP14 et d'y vivre des moments forts,et riches en rencontres.je le raconte de façon plus détaillée dans mon livre à sortir!

Je vais dans les quelques lignes qui suivent évoquer les différentes façons de vivre le "autour des matchs ",pour le responsable d'un club en déplacement,pour aller me transformer en inspecteur du guide Gault et Millau du TOP14.

Attention déplacement en "terre ennemie" ne signifiait pas pour moi que profiter du réceptif d'après match.....

Il y a un endroit où il ne fait pas bon se déplacer quand vous êtes audois,c'est à Perpignan.Vous le sentez dès les jours qui précédent quand vous essayez de négocier des places avec votre alter égo usapiste;vous le sentez aussi à l'arrivée du bus à Aimé Giral avec vos premiers rapports avec la sécurité du club,ou quand vous vous baladez dans les allées du stade.Mais le pire c'est l'après match quand on vous envoie dîner dans un lieu sordide.Pour ma 2éme année,j'avais eu la chance de dîner à la table de Marcel Dagrenat,en compagnie de mon pote Philippe Boyé(directeur de Kia),que j'avais fait passer pour un membre éminent du CA du Racing.Dagrenat avait été charmant,et caustique:il m'avait accueilli en me demandant des conseils boursiers.....

A l'opposé ,nous avions un certain plaisir à nous déplacer en terre montpellierraine,capitale régionale si il en est,en oubliant la suffisance de certaines personnes de ce club nouvellement crée.
En tant que dirigeant je n'ai connu que le désuet Sabathé et ses 5000 supporters,pour la plupart connaisseurs du jeu rugby,ses vestiaires étroits et innapropriés,son absence de loge et de confort pour les supporters,mais tout cela oublié rapidemment,malgré la défaite,grâce au réceptif d'après match ,convivial,chaleureux au possible,et gargantuesque....Une vraie ambiance rugby que vous retrouvez aussi à Bourgoin,où les réceptions sont parfaites et sans chichis.
Un autre endroit où vous vous sentez bien ,c'est à Bayonne,l'accueil y est parfait,convivial,très rugby..moins classieux qu'à quelques kilométres de là chez le voisin biarrot,où il est aussi sympa d'être.Toutefois le "gros" qui vous reçoit le mieux est parisien:du Président omniprésent au simple chargé de sécurité ,tous sont charmants.Vous pouvez vous balader sans souci dans le stade,le respect est partout présent.Le réceptif d'après match,est assez bon chic bon genre,très people,un peu gay,et,quel plaisir d'y voir déambuler des grands de ce monde en toute simplicité.
Le couvert est un des meilleurs du TOP 14!!!

Chez le gros budget du championnat de France,on est très pro,de l'arrivée de l'équipe adverse à son départ,en y oubliant ,à mon sens,un peu de convivialité,mais bon quel plaisir de se trouver au sein d'Ernest Wallon!

Je ferai découvrir aux lecteurs de mon récit de vie plein de détails de ces déplacements.

A bientôt!





Lettre du Président du RCNM

suite au courrier reçu ce jour,ainsi qu'à la demande de Monsieur Gilbert YSERN,j'ai accepté sa publication dans ces colonnes.

ma réponse:

Monsieur Le Président,


je suis très sincérement étonné des propos qui sont vôtres dans cette lettre, reçue en recommandé ce jour.
Sachez comme vous le souhaitiez que j'ai inséré celle ci sur mon blog et en ferai référence dans les colonnes de mon ouvrage à venir « du CAC 40 au TOP 14 ,en passant par la case prison.Récit d'une vie. »

Je n'ai pas souvenance d'avoir tenu un seul propos diffamatoire,voire injurieux, à votre égard à un quelconque organe de presse,et même bien au contraire lors de mon départ du club en janvier,puisque je me souviens vous avoir témoigné ma gratitude(Midi Libre et L'Indépendant dans leurs éditions locales) de m'avoir fait confiance en me nommant Directeur Général du RCNM et m'avoir permis,d'assouvir ma passion,d'exprimer mes qualités et compétences à la tête du club.
J'ai même écrit ces mots sur mon blog: « mes deux saisons à la direction du Racing Club de Narbonne avec la main tendue par un homme Gilbert Ysern qui me permettra de vivre les deux plus belles années de ma vie,malgré cette déchirure d'un clap final précoce et mal à propos. »Pas si ingrat que cela,le bougre!

Je respecte sans aucune anicroche la convention signée à mon départ du club,tout en vivant avec une vraie tristesse la façon dont celui a été assumé et « vendu » par le club.
Pour ce que sont les conditions de mon départ,il ne me semble pas avoir obtenu quelque chose
d' extraordinaire ..et même bien au contraire ,d'autres salariés ayant quitté le club avant et après moi,sans avoir à se plaindre!
Si vous souhaitez ester en justice,je répondrai présent,je ne m'échapperai pas....

Cela évoqué,je tenais à répondre à cela: « au dénigrement malveillant et inacceptable auquel tu te livres à l'égard du RCNM... »:
Ne considérez pas cela comme diffamatoire et injurieux à votre égard,mais sachez que je m'inscris entiérement en faux par rapport à ce que sont vos propos,que je considére comme inutilement menaçants.J'ai appris a aimer ce club,y ai donné beaucoup(ce qui est normal eu égard à mon statut de salarié,diriez vous),et continue aujourd'hui à vivre avec cette passion.
J'ai ,au travers de mon blog,essayé d'apporter ma contribution et ma vision du pourquoi de sa déchéance sportive(on ne passe pas en 16 mois du milieu de tableau du TOP14 aux bas fonds de la ProD2),en mon âme et conscience,et ne regrette pas de l'avoir fait!J'ai essayé objectivement de trouver les responsables de cet état de fait,et assume le fait que vous vous soyez senti visé par ma démarche.
Mais rien n'était dirigé contre le club bien au contraire.Il faut raison garder;Là c'est le pére qui parle:celui qui fait 600 bornes par semaine pour que son fils continue à vivre ,étudier et jouer au rugby à Narbonne,entouré par de remarquables éducateurs!

Pour finir,vos menaces voilées,visant à m'interdire le récit de ma vie,ne m'émeuvent nullement!
Si vous aviez vécu,ce que j'ai pu vivre ,et ce que je vis au quotidien,ce ne sont pas ces mots ,(bien qu'écrits sur un papier à en tête que je chéris),et qui évoquent des souvenirs forts,qui me feront reculer..

Redressez le club ,Monsieur le Président ,et laissez moi tranquille!